Date: samedi 12 février 2011
Heures: 10h45 à midi
Endroit: École élémentaire catholique Du Rosaire, 2410, chemin du Lac, Saint-Pascal-Baylon (Ont).
Ordre du jour :
10h45 – Assemblée générale annuelle proprement dite
1. Ouverture de l’assemblée et mot de bienvenue
2. Choix des officiers de l’assemblée
a. Président(e) d’assemblée
b. Président(e) d’élections
c. Secrétaire d’assemblée
3. Adoption de l’ordre du jour
4. Adoption du procès-verbal de l’assemblée générale annuelle du 6 mars 2010
5. Rapport du président
6. Rapport du trésorier
7. Mises en candidature
a. Président(e)
b. Vice-président(e)
c. Secrétaire
d. Trésorier(ère)
e. Quatre membres (min.)
8. Élection des membres du nouveau conseil d’administration
9. Résolution sur une devise pour Boisés Est
10. Autres sujets
11. Levée de l’assemblée
Date: samedi 12 février 2011
Heures: 9h à 15h
Endroit: École élémentaire catholique Du Rosaire, 2410, chemin du Lac, Saint-Pascal-Baylon (Ont).
Conférenciers – 1e partie : Johanne Bossé, membre de Boisés Est
– 2e partie : Arthur Gamble, agent de protection de la faune, Ontario
Les membres de Boisés Est acceptent généralement de partager leur boisé avec la faune, mais il y a quelques exceptions. Le loup et le coyote font souvent partie de ces exceptions pour toutes sortes de raisons bien actuelles et de peurs qui remontent à la nuit des temps.
Dans cet atelier, nous avons essayé de mieux comprendre les loups et les coyotes, leur rôle dans les boisés de notre région, la menace qu’ils peuvent représenter pour nos familles ou nos biens, et les méthodes de gestion.
Programme :
9h00 – Inscriptions
9h30 à 10h30 – 1e partie: Connaître et reconnaître les loups et les coyotes
10h30 à 10h45 – Pause santé
10h45 à 12h00 – AGA
12h00 à 13h00 – Lunch et échanges d’idées
13h00 à 14h45 – 2e partie: Les loups et les coyotes représentent-ils une menace?
14h45 – Remerciements et attribution du prix de présence et du prix de fidélité.
Tout l’atelier a eu lieu à l’intérieur.
N’oublions pas que 2011 est l’Année internationale des forêts décrétée par les Nations Unies.
Voici des compléments d’information suite à la tenue de l’atelier:
L’Assemblée générale annuelle de l’Association française des propriétaires de boisés privés de l’Est de l’Ontario inc. (Boisés Est), qui a eu lieu à l’École élémentaire catholique Du Rosaire à Saint-Pascal-Baylon (Ont), le samedi 12 février dernier, a élu un nouveau conseil d’administration. On peut consulter la composition du Conseil 2011-2012 en cliquant sur le titre.
Date: samedi 15 janvier 2011
Heures: 9h00 – 14h45h
Endroit: École élémentaire catholique Saint-Victor, 38 rue St-Paul, Alfred (Ont).
Les membres de Boisés Est sont fiers de leur boisé. Ils y investissent énergie, temps et argent pendant de longues années. Qu’arrivera-t-il quand ils n’auront plus l’énergie nécessaire pour maintenir cet investissement? Qu’adviendra-t-il de la valeur financière et morale qu’ils ont donnée à leur boisé à leur décès? Leurs héritiers seront-ils capables de prendre la relève et de préserver leur héritage tel qu’ils l’ont voulu? Cet atelier vise à proposer quelques pistes pour répondre à ces questions.
En après-midi, un enseignant a échangé avec les participants sur le travail qu’il fait auprès des jeunes pour les sensibiliser à la protection du couvert forestier, en ce début d’Année internationale des forêts décrétée par les Nations Unies.
Programme :
9h00 – Inscriptions
9h30 à 10h30 – Introductions et présentation
10h00 à 10h30 – Présentation “Préparer la succession de votre boisé”
10h30 à 10h45 – Pause santé
10h45-11h45 – Suite de la présentation
11h45 à 12h00 – Forum
12h00 à 13h00 – Lunch et échanges d’idées
13h00 à 14h30 – Présentation de Gilles Trahan sur “Les jeunes et les arbres”
14h30 – Remerciements et attribution du prix de présence.
Tout l’atelier a eu lieu à l’intérieur.
Voici des compléments d’information suite à la tenue de l’atelier:
3 décembre 2010 — Il y a un guide fort complet, en langage clair, qui s’adresse au propriétaire qui souhaite savoir comment se fait concrètement, étape par étape, un plan d’aménagement forestier:
Manuel du propriétaire soucieux de bien gérer ses aires naturelles (2004).
Des exemplaires du guide sont disponibles auprès de Boisés Est (613-673-3089) ou de Yannick (613-419-0565). On peut aussi rejoindre Yannick par courriel: [email protected]
3 décembre 2010 — Une fois l’étape du plan d’aménagement passée, il n’y a qu’un petit pas pour s’engager un peu plus loin et faire certifier la gestion que l’on pratique dans son ou ses boisés, explique Yannick.
Et c’est une bonne affaire! « Pour la modique somme de 25$ par année, un propriétaire de boisé aménagé membre de Boisés Est, peut se prévaloir de la certification FSC qui lui ouvre bien des portes », souligne-t-il.
Selon Yannick Loranger, le coordonnateur du programme de certification chez Boisés Est, bien que les produits d’un boisé certifié n’obtiennent pas nécessairement de meilleurs prix par les temps qui courent, ils sont recherchés par les utilisateurs et les moulins. Par exemple, il explique qu’une usine de papier peut avoir des groupes de produits fabriqués avec des fibres de “sources mixtes FSC”, pour satisfaire à la demande de consommateurs soucieux de leur environnement.
C’est souvent la portion de fibres FSC qui limite leurs procédés. « Alors, quand un fournisseur leur en propose, ils se montrent très intéressés ». C’est ce genre de portes que la certification ouvre.
Les propriétaires certifiés peuvent continuer à récolter leur bois de chauffage pour leurs besoins personnels comme avant. D’office, on a droit à 10 cordes de bois par année (il s’agit de 10 cordes de 4 pieds de long, donc 30 cordes de bois de chauffage ordinaire de 16 pouces).
En fait, les propriétaires de boisés membres de Boisés Est ont la possibilité d’obtenir leur certification du Forest Stewardship Council (FSC) sous l’ombrelle du certificat FSC de la Forêt modèle de l’Est de l’Ontario, ce qui leur épargne des milliers de dollars s’ils devaient le faire directement.
Ils doivent évidemment s’engager, par écrit, à respecter les dix principes FSC de l’aménagement forestier durable, qui sont en soi une garanti du respect que le propriétaire porte en vers la forêt et toutes les valeurs qu’elle représente, pas seulement monétaire. Le serment d’engagements est entièrement disponible en français, à nouveau gracieuseté de Boisés Est !
3 décembre 2010 — La certification forestière utilise des vérificateurs indépendants qui veillent à ce que les gestionnaires, les spécialistes et les exploitants respectent les normes établies pour l’aménagement durable des forêts.
La certification forestière confirme à tous les intervenants que les pratiques d’aménagement :
Extrait d’un dépliant de la Forêt modèle de l’Est de l’Ontario: Certification des forêts. Le programme de certification de Boisés Est fait l’objet d’un partenariat avec la Forêt modèle de l’Est de l’Ontario.
3 décembre 2010 — Valoriser les petites sections boisées de l’Est ontarien qui entrecoupent les vastes terres agricoles, c’est la mission qui a été confiée à Yannick Loranger, depuis peu à contrat chez Boisés Est et au Conseil de l’intendance environnementale de Prescott-Russell.
Yannick, ce jeune homme de 25 ans qui a grandi sur une ferme laitière de la région de New Liskeard – dans le moyen Nord de l’Ontario – est très loin du militant extrémiste. Au contraire, dira-t-il durant l’entrevue qu’il accordait, on a le droit de couper des arbres, et même dans certains cas une coupe plus sévère peut s’imposer, tant que cela se fasse dans le but d’améliorer le boisé et d’en tirer un revenu équitable.
Ce qui est important, c’est que toutes les actions que l’on pose dans le boisé soient faites dans le « respect de celui-ci et de la faune qui l’habite », explique Yannick. « On doit chercher à conserver l’intégrité du boisé, dit-il, que ce soit en favorisant la faune, ou en tirant de celui-ci un revenu commercial ».
On s’aperçoit rapidement que le technicien forestier se double d’un grand amant de la faune et de la chasse. Les deux font naturellement bon ménage ensemble, dit-il.
De l’aide pour rédiger son Plan d’aménagement forestier
Et la bonne façon de conserver l’intégrité est encore de faire un plan d’aménagement forestier pour son boisé. On peut en faire une bonne partie soi-même et se faire aider par un professionnel pour les parties plus techniques.
Yannick espère être bientôt certifié pour approuver les plans d’aménagement qui lui seront soumis pour inscription au PEFFA (Programme d’encouragement fiscal pour les forêts aménagées). Son rôle est d’expliquer les principes des plans d’aménagement, du PEFFA et de la certification, et d’aider un peu nos membres à en bénéficier. Il pourra aussi s’occuper d’acheminer à qui de droit, la demande d’allégement fiscal de l’imposition foncière du boisé.
Car un des grands avantages d’un plan d’aménagement, est de pouvoir se prévaloir d’une réduction jusqu’à 75% des impôts fonciers sur les boisés au travail sur lesquels on applique « une gestion durable », le même dégrèvement fiscal dont bénéficient les agriculteurs pour les terrains zonés agricoles.
C’est en quelque sorte une compensation pour le travail et l’investissement que représentent la préparation et la mise en œuvre d’un plan de gestion forestière.
Et tout cela se passe maintenant en français, grâce entre autres au travail soutenu de l’Association française des propriétaires de boisés privés de l’Est de l’Ontario (qu’on appelle familièrement : Boisés Est) et le soutien financier de la Fondation Trillium de l’Ontario.
Plus besoin de se casser la tête pour comprendre la documentation rédigée dans l’autre langue officielle. Tout a été traduit ou adapté en français, si bien que tout le processus de production d’un plan d’aménagement ou de demande de certification peuvent maintenant se faire en français. Et l’on a une personne ressource bilingue avec Yannick, pour les prochains 10 mois, qui maîtrise bien le jargon technique de ce domaine dans les deux langues.
Fixer ses objectifs personnels
Un plan d’aménagement, par où commencer ? Comme dans beaucoup de choses qu’on entreprend dans la vie, le point de départ est de définir ce qu’on veut faire avec le boisé pour les prochains 20 ans. Avec le plan d’aménagement, on n’est nullement obligé de virer notre boisé en un chantier d’abattage.
Au contraire, il y a de la place pour en faire un sanctuaire de paix, si c’est ce qu’on recherche, ou n’y faire que la récolte de son bois de chauffage. Ou encore si cela nous correspond, on peut pousser plus loin l’exploitation en y prélevant du billot commercial, selon certaines règles, que l’on pourra vendre ou transformer soi-même en bois d’œuvre à l’aide de sa petite scierie mobile ou en faisant appel à des entrepreneurs locaux.
Lors de la rédaction du plan, à la section 5, on a le choix d’indiquer ce qui est le plus important et le moins important en termes d’objectifs personnels pour son boisé. Est-ce que c’est la protection de l’environnement?
La production de produits de la forêt? L’investissement immobilier? Les loisirs ? La faune ? Ou enfin, l’appréciation de la nature? Et toutes les combinaisons possibles des 6 objectifs généraux précédents.
Améliorer le boisé
Dans la plupart des boisés de la région, les meilleurs arbres (les plus gros, les plus droits, ceux qui poussaient le mieux) ont été coupés et sont partis depuis longtemps. C’est l’effet pervers des coupes d’écrémage que l’on voit encore à l’occasion. En somme, on a appauvri génétiquement nos boisés sans s’en rendre compte, explique Yannick.
C’est pourquoi, il y a tout un travail d’amélioration à faire dans la région, souvent en favorisant les meilleurs sujets qui ne seront souvent pas à couper avant bien des décennies. On doit remonter la qualité du boisé, et ça prend du temps.
Bien des propriétaires ne verront peut-être pas le résultat de leurs efforts de leur vivant, mais leurs successeurs en bénéficieront.
Pour faire de l’exploitation commerciale, comme la récolte de beaux arbres, le propriétaire d’un boisé certifié devra alors se doter d’une prescription forestière, de la part d’un forestier professionnel. Celle-ci indiquera qu’est-ce qui pourra être récolté, de quelle manière et à quel moment, de façon à maintenir l’intégrité du boisé, l’aider à progresser et à respecter les arbres semenciers et les endroits particuliers de nidification d’espèces rares.
On pourra aussi recourir aux services d’un marteleur pour identifier les arbres spécifiques à récolter pour satisfaire la prescription. Des cours d’initiation au martelage (identification des arbres à couper, conserver, etc.) pourront être éventuellement offerts dans la région, si la demande est là.
Par Pierre-Alain Blais, rédacteur en chef, Journal Agricom
Pierre Éthier, membre de longue date de Boisés Est et propriétaire de Wood Select à Clarence Creek, a commencé le bal en présentant certaines des difficultés les plus évidentes de la coupe de bois. Selon lui, on doit toujours scier les billots en fonction de l’usage qu’on en fera ou des besoins de l’acheteur éventuel.
Il a éclairci le mystère qui fait qu’un 2 par 4 qu’on se procure au magasin ne mesure pas exactement 2 pouces par 4 pouces, mais plutôt 1,5″ par 3,5″. Le bois brut a rétréci au séchage et il a dû être plané et rectifié, où davantage de bois de surface en a été retiré.
« Idéalement, on veut des planches qui sont droites du début à la fin et qui ont suffisamment d’épaisseur pour pouvoir les rectifier et les planer correctement », avertit le certificateur de bois d’expérience. Par exemple, dans le cas du bois franc destiné à l’ébénisterie, M. Éthier sait par expérience que pour atteindre une épaisseur finie de ¾”, il sera souvent nécessaire de scier un peu plus qu’un pouce d’épaisseur, soit 1 et 1/16 de pouce ou même 1 et 1/8″.
La différence entre l’épaisseur de sciage et l’épaisseur finale (bois perdu) dépend beaucoup de la manière dont on ouvre le billot et de la régularité du sciage, donc de la lame, de la machine et de l’utilisateur.
Il arrive fréquemment que des planches se déforment au sciage et surtout au séchage, même si elles ont été confinées sous une masse et bien séparées par des lattes. Souvent, c’est la façon dont on traverse les anneaux de croissance (le grain du bois), a expliqué Jean-Claude Havard, à l’aide de diagrammes. Les pires déformations sont dues à un retrait inégal du bois (que le bon scieur limite en ouvrant correctement la bille).
Il y a aussi les fameuses planches à la surface en vaguelettes, cauchemar des planeurs. Là, le problème serait le réglage adéquat de la tension de la lame, partage M. Labrie. La vitesse d’avance de la lame dans le bois brut doit aussi se faire en considération de la dureté du bois et des nœuds et du degré d’affûtage de la lame.
Et il y a aussi les gros billots qui proviennent de grands arbres qui ont poussé sous tension, comme un flanc de ravin. Ou ceux qui dépassaient de beaucoup la taille des autres (comme les ormes et les cerisiers noirs) et qui ont subi des décollements d’anneaux de croissance (la « roulure ») lors de tempêtes de vent ou de verglas. Les tensions internes provoquent des déformations difficiles à éviter.
Les planches vont « bouger » lors de la coupe, explique M. Éthier, alors que l’on se rapproche du cœur en enlevant progressivement le bois extérieur (aubier). Le scieur doit alors savoir s’ajuster, et tenter de « redresser le billot » sous peine de voir sécher des planches très tordues, avec des bouts plus épais et souvent très difficiles à rectifier.
Il ne suffit donc pas de trancher aveuglément des planches de bois brut, il faut le faire en fonction des particularités du bois. C’est là tout l’art et l’expérience du scieur… un long apprentissage et beaucoup d’observation.
Boisés Est prévoit présenter en mars 2011, un atelier complémentaire juste sur les techniques du sciage et l’art de faire des belles planches utilisables comme bois d’œuvre ou en ébénisterie (comme des armoires de cuisine).
Il y sera aussi question des techniques recommandées pour la présentation des lots de bois de sciage « comment sortir de la qualité et la mettre en valeur », histoire d’aller chercher les meilleurs prix lors des ventes à l’encan de bois, de déclarer Jean-Claude Havard, membre de longue date de Boisés Est.