L’ASSOCIATION FRANÇAISE DES PROPRIÉTAIRES DE BOISÉS PRIVÉS DE L’EST DE L’ONTARIO a été fondée le 26 février 1998, au Collège d’Alfred, en présence de 89 personnes, dont Jean-Marc Lalonde, député provincial, et Alain Lalonde, qui représentait Noble Villeneuve, aussi député provincial. Elle fut incorporée le 11 mai de la même année.
Le nom « Boisés Est » était enregistré peu après pour faciliter les communications.
L’idée de créer cette association remontait à l’été 1994. Sous l’impulsion de Jacques Bouvier et Pierre Chartrand, le campus de La Cité collégiale à Hawkesbury s’engageait à parrainer le projet, qui répondait à un besoin reconnu d’offrir aux propriétaires de boisé des services en français dans les municipalités de Prescott-Russell, Ottawa-Carleton, et Stormont-Dundas-Glengarry.
L’objectif principal était de communiquer aux propriétaires les notions nécessaires à une gestion optimale de leur boisé. La tempête de verglas de janvier 1998 et les dégâts qu’elle avait provoqués ont eu pour effet d’accélérer le processus.
Pour la petite histoire, rappelons que l’association avait alors reçu l’appui financier de l’ACFO (300 $) et de la Municipalité régionale d’Ottawa-Carleton (500 $).
Février 1998 – L’assemblée constituante forme le premier conseil d’administration, qui se compose de Jacques Lormand, président, de Denis Parisien, vice-président, d’Achille Drouin, secrétaire-trésorier, et aux postes d’administrateurs : Claude Joly, Madeleine Charette et Denis Lacelle.
La nouvelle association pouvait compter sur un certain nombre de personnes-ressources, telles que Charles Tremblay (ministère du Développement des ressources humaines), Louis Prévost (Société de conservation de la rivière Nation Sud), Eric Mikkleberg (Forêt modèle de l’Est de l’Ontario), Marie-France Bernier (chargée du programme de verglas pour le ministère), Pierre Boileau (Forêt Larose), Stephen Virc (du Conseil d’intendance environnementale de Prescott-Russell) et Pierre Chartrand (du programme d’aide aux agriculteurs). La première version de la constitution fut rédigée par Jean Poirier, autre acteur important dans le lancement de l’association.
Comme prévu, l’une des premières grandes activités consistait à aider les propriétaires de boisés victimes de la tempête de verglas. Elle recevait à ce titre une subvention du Programme d’aide au rétablissement des forêts (ARF) en 1998, suivie au début de 1999 d’une deuxième subvention.
2001 – Boisés Est accepte de gérer le programme « D’une tourbière à l’autre » (« Bog to Bog »), au nom d’une liste imposante de partenaires. Financé par la Fondation Trillium de l’Ontario (FTO), organisme qui relève du gouvernement de l’Ontario, ce programme a joué un rôle critique dans la valorisation et le développement des terres humides et des forêts de notre région. Il s’est poursuivi jusqu’en 2004.
2005-2006 – Une subvention de la Société de développement communautaire de Prescott-Russell (SDCPR) permet à Boisés Est d’offrir à ses membres un premier programme visant à faciliter la préparation de plans d’aménagement forestier.
2007-2008 – Cette initiative se poursuit, toujours avec l’appui financier de la SDCPR. Le programme comprend également une contribution financière à la mise en œuvre du site Web, qui dote Boisés Est d’un instrument beaucoup plus puissant pour faire connaître ses objectifs, communiquer avec ses membres, et faire connaître ses objectifs à de nouveaux propriétaires et partenaires.
2008 – Boisés Est fête son 10e anniversaire. Le nombre de membres atteint le seuil de 80.
2009-2010 et 2010-2011 – De nouvelles subventions de la FTO, partagées avec l’Intendance environnementale de Prescott et Russell permettent de poursuivre cet effort et de lancer un programme de certification FSC (Forest Stewardship Council) sous l’égide de la Forêt modèle de l’Est de l’Ontario (FMEO). Présentée sous le thème « Prestige et Valeur » choisi par Boisés Est, la certification FSC représente les valeurs essentielles d’une gestion forestière qui vise la durabilité dans le respect des facteurs économiques, environnementaux et sociaux.
2010-2012 – Boisés Est participe au Programme de ressources pour les boisés (PRB) aux côtés du SD&G Certified Forest Owners et de la Conservation de la Nation Sud, entre autres partenaires, dont la FTO, qui assure l’essentiel du financement. Le PRB visait à offrir aux propriétaires de boisé une visite de terrain et un bref rapport de suggestions pour un bon aménagement. Ce programme se poursuit encore aujourd’hui dans Prescott et Russell grâce à une subvention des Comtés unis.
2013 – Boisés Est fête son 15e anniversaire. Avec plus de 160 membres, c’est le principal regroupement de propriétaires de boisé du territoire, un succès qui s’explique en grande partie par un vigoureux programme d’ateliers (12 en 2012) avec des thèmes variés (connaissance du boisé, aménagement du boisé, revenus du boisé, etc.). Combinant présentations théoriques et démonstrations pratiques dans les boisés de membres ou à la Forêt Larose, ces ateliers se veulent un outil d’information pratique pour le développement et la valorisation des boisés privés. La participation prouve abondamment qu’ils répondent à un besoin.
Depuis sa création, Boisés Est publie des bulletins trimestriels qui viennent compléter la série d’ateliers et accompagnent le programme de communication de Boisés Est dans le virage technologique en cours. Les 47 éditions de l’INFO de boisés Est sont consultables sur le site Web.
Boisés Est intervient par ailleurs pour faciliter la participation de ses membres à des programmes créés par d’autres organismes et sert souvent de relais pour donner accès en français à ses membres à des programmes qui ne sont généralement disponibles qu’en anglais. C’est le cas pour la certification FSC, déjà mentionnée, et le rétablissement du noyer cendré, entre autres exemples.
Boisés Est a récemment obtenu une nouvelle subvention d’un an de la FTO pour son projet « Valorisation de la forêt », qui vise à renforcer (a) les services offerts aux propriétaires de boisé privé, (b) l’effort en faveur de la forêt en général, et (c) la structure organisationnelle de l’association. Cette subvention aura notamment permis d’engager un chargé de projet à temps partiel, de mettre à jour le plan de développement de Boisés Est, et d’offrir un incitatif financier à la formulation et à la réalisation d’un plan d’aménagement du boisé. Dans certains cas, le plan d’aménagement donne accès au Programme d’encouragement fiscal pour les forêts aménagées (PEFFA), qui donne droit à un dégrèvement fiscal comparable à celui dont jouissent les propriétaires agricoles.
Sans vouloir minimiser l’importance des subventions reçues, on donnerait de Boisés Est une fausse image si l’on négligeait le rôle majeur que jouent le bénévolat et les partenariats dans les services assurés. Le rapport aux membres pour 2012 faisait état d’une vingtaine de partenaires. Quant au bénévolat, il constitue la clé de voûte de l’organisme et le secret de son succès sans aucune mesure avec ses ressources financières modestes.
24 août 2013 – La Foire du bois et encan de Glengarry arrive à la maîtrise. Avec une très belle journée de fin d’été, ni trop chaude, ni trop froide, ni trop humide, ni trop venteuse, les visiteurs étaient nombreux au rendez-vous et ils avaient l’air ravis! Il y a aussi un album photos qu’on peut aller visionner. [Cliquez sur le titre pour plus de détails]
Le bois est au cœur de la 5e édition de la Foire du bois de Glengarry, qui aura lieu samedi qui vient, le 24 août, à partir 10h au Glengarry Pioneer Museum, à Dunvegan. Il y aura, entre autres: démonstrations de sciage, équarrissage de billes, sculpture à la main et à la scie mécanique, fabrication de bois de chauffage – l’ancien et le nouveau. On y trouvera des fabricants locaux de meubles et autres artisans talentueux, des nouveautés en matière d’équipement forestier pour le boisé familial, etc. Les associations locales de propriétaires de boisé sont sur place. Il y a de l’animation pour les enfants, de la bière fraîche, de la musique toute la journée, et bien entendu l’encan de bois. [Pour lire la suite, cliquez sur le titre]
9 août 2013 – Avec tous les orages et coups de vent que la région subit depuis des semaines, beaucoup de propriétaires ont dû s’improviser « bûcheron » d’occasion. Et avec la pression de remettre le terrain en bon état et dégager les voies de passage, nombreux sont ceux qui « oublie » de « penser d’abord sécurité », et d’enfiler ne serait-ce que les équipements élémentaires de protection personnelle. Boisés Est vous offre un article résumant les grandes lignes de la sécurité avec la scie à chaîne, que vous pouvez voir en cliquant sur le titre. Et par-dessus tout, que vous soyez bûcherons occasionnels ou professionnels, pensez d’abord sécurité, pour vous et votre famille. [Cliquez sur le titre, ou la photo, pour consulter l’article]
Les travaux de défrichage, d’élagage ou d’abattage dans nos boisés ou nos parterres exigent plus qu’une scie mécanique. Vous devez à votre famille et à vous-même d’employer un équipement de protection adéquat et des techniques sécuritaires de travail. C’était le sujet de l’atelier Boisés Est du 20 avril 2013.
Jean-Paul Gervais, professeur de foresterie à La Cité collégiale et copropriétaire d’une entreprise d’aménagement paysager, a passé en revue les équipements de protection que nous devrions porter, bûcherons occasionnels ou professionnels, ainsi que les caractéristiques de sécurité des scies à chaîne modernes.
Un bon casque de protection, muni d’une visière et de protège-oreilles, est essentiel. La visière (un grillage métallique) empêche des débris de coupe de toucher l’œil. Les protège-oreilles… comme le nom l’indique, protègent l’ouïe de l’opérateur.
Les bottes de bûcheron protègent les pieds et les jambes d’un coup de scie inopportun. Elles contiennent des fibres très tenaces qui bloqueront la scie avant même qu’elle atteigne votre peau. M. Gervais, qui en portait une paire tout au long de la présentation, affirme que ces bottes peuvent être tout à fait confortables. Une bonne paire se détaille un peu plus d’une centaine de dollars, mais en vaut la peine.
Même degré de sécurité avec les pantalons de bûcheron, qui contiennent des fibres bloquant (presque instantanément) le mouvement de la lame de scie. On doit rechercher la norme de sécurité « 3900 » pour la densité de fibres. La densité « 2800 », qu’on retrouve dans certains modèles moins chers est insuffisante, prévient M. Gervais.
Les jambières de protection que l’on glisse par-dessus les vêtements de travail accordent le même degré de protection pour l’avant des jambes, mais peuvent être moins confortables à porter. Et elles ne sont pas tellement moins chères que les pantalons.
Les gants de bûcheron, qui contiennent, eux aussi, un matelassage de fibres, arrêtent la lame et protègent le dessus de la main.
Il existe aussi un kit de sécurité qui comprend un sifflet pour se faire entendre quand on est en mauvaise posture en forêt. Il est aussi recommandé d’être à jour avec la vaccination contre le tétanos.
Les scies à chaîne modernes comprennent des caractéristiques de sécurité qui réduisent les risques.
Les poignées sont montées sur des caoutchoucs qui absorbent les vibrations, protégeant les doigts de l’engourdissement.
Toutes les scies homologuées au pays portent obligatoirement un frein de chaîne qui protège le visage de l’opérateur au cas de rebond. La manette du frein est disposée juste devant la poignée de la main gauche. On doit pouvoir l’enclencher en poussant légèrement avec le revers de la main.
Il faut régler le ralenti pour que la scie cesse de tourner quand on lâche l’accélérateur.
Même l’aiguisage régulier de la lame fait partie de la sécurité. Une lame bien aiguisée rend le travail plus rapide et plus aisé, réduisant ainsi la fatigue et les risques de manœuvres dangereuses.
Malgré tout, souligne M. Gervais, la meilleure protection se trouve entre nos deux oreilles. Nous connaissons presque tous quelqu’un qui a subi un accident au cours de travaux de défrichage, d’élagage ou d’abattage. Un bon équipement ne suffit pas. Il faut aussi apprendre et appliquer les méthodes sécuritaires de travail. Et il faut les remettre continuellement à jour.
On ne peut certainement pas tout prévoir, mais on augmente considérablement ses chances en prenant le temps de se préparer et de penser avant d’agir.
31 juillet 2013 – Les albums des photos de la visite de la Forêt des métis au Jardin botanique de Montréal, de la Soirée de contes du 23 avril dernier et de l’atelier sur les pratiques sécuritaires avec la scie à chaîne du 20 avril, sont maintenant disponibles sur le site. [Cliquez sur le titre pour plus de détails]
26 juillet 2013 – Vous voulez savoir comment ajouter de la biodiversité (grande et petite faunes, oiseaux, végétaux, etc.) à votre boisé ou votre propriété rurale? Voici quelques suggestions de documents proposées par notre conférencier sur la biodiversité dans les boisés, autant de petites pistes pour vous aider à trouver des notions professionnelles sur le sujet. Vous pouvez aussi téléchargez les références, avec illustrations des documents, sous format PDF. [Cliquez sur le titre, ou la photo, pour accéder à la page des références]
AMÉNAGEMENT DES BOISÉS ET TERRES PRIVÉS POUR LA FAUNE
Volume 1 : Guides techniques 1 à 13, Publié par la Fondation de la faune du Québec, 2000, 94 pages, reliure spiralée, ISBN 2-55119321-4.
Pour répondre à la demande, la Fondation de la Faune du Québec a procédé à la réédition des guides techniques pour l’aménagement des terres et boisés privés pour la faune en un seul volume. Ces guides, largement distribués au cours des dernières années, ont pour objectif de sensibiliser et d’informer les propriétaires de boisés privés sur les besoins de la faune, le potentiel de leurs terres comme habitats fauniques et sur les techniques d’aménagement pour mettre en valeur ce potentiel.
Extraits de la table des matières:
AMPHIBIENS ET REPTILES DU QUÉBEC ET DES MARITIMES
Par Jean-François Desroches et David Rodrigue. Parution : 06-04-2004, Coll. Guides Nature Quintin, Éditions Michel Quintin, Pour tous, 288 pages, Couverture souple, 12 X 20 cm, ISBN 2-89435-244-1, 29,95 $ CAD
Résumé:
Facile à consulter, bien illustré, voici enfin le guide qui comblera tous les passionnés. Souvent méconnus, les amphibiens et les reptiles fascinent un public de plus en plus large. Ce guide a été conçu pour répondre aux attentes tant des amateurs débutants que des herpétologistes chevronnés.
ARBRES ET PLANTES FORESTIÈRES DU QUÉBEC ET DES MARITIMES
par Michel Leboeuf, parution : 13-03-2007, Coll. Guides Nature Quintin, Éditions Michel Quintin, pour tous, 392 pages, couverture souple, 12,5 X 20,5 cm, ISBN 978-2-89435-331-8, 29,95$
Résumé:
Un guide de terrain incontournable. Voici le guide complet permettant d’identifier tous les arbres et les autres végétaux forestiers communs du Québec et des Maritimes: 200 espèces traitées (arbres, arbustes, plantes herbacées, fougères, prêles, lycopodes, etc.); plus de 600 photos couleur; des cartes de répartition des arbres et de nombreuses illustrations; des rubriques concises et complètes sur toutes les plantes; des clefs d’identification claires et pratiques. La première partie de l’ouvrage traite de l’écologie des forêts; la seconde décrit la plupart des espèces végétales courantes de nos bois.
MAMMIFÈRES DU QUÉBEC ET DE L’EST DU CANADA
Par Jacques Prescott et Pierre Richard. Parution : 21-09-2004, coll. Guides Nature Quintin, pour tous, 400 pages, couverture souple, 12,5 X 20,5 cm, ISBN 2-89435-270-0, 29,95$
Résumé:
Le territoire et les eaux côtières du Québec et de l’est du Canada abritent une faune riche et diversifiée. La deuxième édition de Mammifères du Québec et de l’est du Canada offre au public une information détaillée et mise à jour concernant près d’une centaine d’espèces habitant nos régions. Photos couleurs saisissantes, rubriques bien documentées, conception graphique soignée, cartes de répartition du nord-est américain et du monde font de ce guide une référence obligée sur le sujet. Puisse-t-il faire naître chez chaque lecteur le désir de mieux connaître ces êtres fascinants.
LES OISEAUX DU QUÉBEC ET DE L’EST DE L’AMÉRIQUE DU NORD
Éditeur :BROQUET; Auteur : Roger Tory Peterson; Collection : Guides Peterson; Sujet : Oiseaux; Catégorie : Vie animale; Langue : Français; Type : Livre souple + CD; ISBN : 9782890006706; Nombre de pages : 705; Date de publication : 2004/11/03
FOREST RAPTORS AND THEIR NESTS IN CENTRAL ONTARIO
Guide de poche pour aider les employés du ministère des Richesses naturelles de l’Ontario à identifier sur le terrain les rapaces des forêts. 78 pages. Date de publication : février 04, 2001. Éditeur : LandOwner Resource Centre; Auteur : Section des sciences et de l’information du sud, ministère des Richesses naturelles.
Détails : Destiné aux personnes qui participent à des activités de gestion forestière, ce manuel vise à fournir des renseignements sur les nids de brindilles et les structures semblables. On y indique comment trouver et identifier les nids de brindilles et leurs occupants, décrit les principales caractéristiques liées au comportement et aux besoins de ces oiseaux en matière d’habitat, et explique les lignes directrices et les outils de modélisation dont il faut tenir compte pour assurer leur protection.
Pour le commander, visitez : LandOwner Resource Centre
Demandes générales : 613-692-3571, poste 1128 ou 1132, 1-800-267-3504
Adresse postale : C.P. 599, Manotick (Ontario) K4M 1A5
Téléc. : 613-692-0831 Courriel : [email protected] www.lrconline.com
1Note: Compilation et recherche sur le Web à partir des documents exposés lors de l’atelier, par P.A.Blais, juillet 2013.
15 juillet 2013 – Le temps est venu de vous inscrire pour vendre des lots de bois, des blocs à sculpter, des loupes ou tout autre produit dérivé de la forêt à la Foire du bois de Glengarry. L’encan de bois se tiendra le 24 août prochain à Dunvegan, et le nombre de lots est limité à 100 cette année. Vous trouverez ci-joint les instructions et le formulaire d’inscription mais vous pouvez, si vous le voulez, vous inscrire en ligne sur le site même de la foire, au www.woodfair.ca. Vous pouvez le faire en français. Par ailleurs, la Foire du bois invite les démonstrateurs, artisans, exposants et artistes à participer. Si vous avez des questions, Jean-Claude se fera un plaisir d’y répondre: 613-673-3089 ou courriel [email protected]. [Pour plus d’info ou télécharger le formulaire, cliquez sur le titre]
6 juillet 2013 – Les pics-bois pourraient s’avérer des alliés précieux dans la lutte contre l’envahisseur et tueur de frênes qu’est devenu l’agrile du frêne depuis son introduction accidentelle en Amérique du Nord, il y a plus d’une décennie. C’est ce genre d’information de haute qualité que les participants à l’atelier de Boisés Est de samedi le 6 juillet dernier ont pu entendre de la part d’experts du domaine. Des chercheurs qui étudient la biodiversité de la forêt mixte et le rôle essentiel que jouent les nombreuses espèces de pics dans celle-ci, ont observé que les pics mineurs et pics chevelus avaient effectivement répondu à l’arrivée de l’envahisseur.