Boisés Est continue encore cette année de participer activement au Programme provincial de rétablissement du noyer cendré, une espèce indigène qui a presque été complètement éliminée de nos boisés en raison d’une maladie mortelle (le chancre). Comme tous les ans, la demande a dépassé les 10 lots de 10 plants qui nous sont octroyés, et nous n’avons pas pu satisfaire tous le monde. Les heureux participants sont repartis avec leurs plants, couvre-sol, protecteurs, bambous et médaillons d’identification. Il devrait donc leur être facile de les protéger des rongeurs et des tondeuses à gazon voraces, de vérifier les taux de survie au cours des cinq prochaines années, et de nous les communiquer de façon que nous puissions rendre des comptes à l’organisme responsable du programme.
À l’invitation de Mme Sylvie Lortie, enseignante à L’Escale, et grâce à Mme Chantal Bertin, aussi de L’Escale, Jean-Claude Havard a eu l’occasion de présenter Boisés Est à un groupe de 14 étudiants de 11e année dans le cadre d’un cours sur l’organisation du travail et la gestion des ressources humaines (motivation, leadership, etc.). Il a surtout été question des raisons qui ont amené à la création de Boisés Est, de son mode de fonctionnement et de son financement, et l’enseignante semble avoir trouvé les liens qu’elle recherchait avec son cours. Suite de l’article en cliquant sur le titre
En raison de la découverte de nouveaux cas en 2011, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a élargi l’arrêté ministériel sur l’agrile du frêne pour y ajouter de nouvelles régions de l’Ontario (comme les Comtés unis de Prescott-Russell) et du Québec. En termes pratiques, l’existence d’une zone de quarantaine interdit le déplacement de tous les produits de frêne et du bois de chauffage de toutes les essences. L’ACIA affirme que « les personnes qui déplacent ces produits hors d’une région réglementée sans l’autorisation préalable de l’ACIA pourraient se voir imposer une amende ou être poursuivies en justice ». Pour en savoir plus, cliquez sur le titre
La Forêt Larose est à la recherche de parcelles boisées que les Comtés unis de Prescott et Russell pourraient acheter pour agrandir la Forêt Larose. Si vous avez une proposition, vous pouvez en parler à Manon Besner, responsable du boisé public, au 613-487-4103 ou par courriel à [email protected].
Dany Allard nous informe que le Cégep de Victoriaville et la Commission scolaire des Samares (Joliette) offrent une formation sur la culture des argousiers. Je vous invite à consulter les détails ci-dessous. Inscrivez-vous directement aux adresses indiquées. Merci à Dany de nous tenir au courant du dossier des argousiers, qui représentent une source potentielle de revenus en marge de votre boisé.
Les membres qui participaient à notre dernier atelier sur le marquage des arbres ont demandé où on pouvait se procurer la peinture nécessaire. Vous trouverez ci-dessous les coordonnées de deux fournisseurs de matériel forestier. Bonne chance. Voyez les noms des fournisseurs en cliquant sur le titre.
Marc Parent, président de Boisés Est, le conseil d’administration et tous les membres passés et présents de notre association félicitent Achille Drouin, récipiendaire du Prix d’excellence de l’Ontario pour les personnes âgées. Pour voir la suite de cet article, cliquez sur le titre.
Le 20 octobre dernier, Marc Parent, président de Boisés Est, invitait les membres et les amis de l’association à fêter avec son exécutif les premiers inscrits au programme de certification, qui se sont engagés volontairement à respecter les normes du Forest Stewardship Council (FSC), donnant ainsi l’exemple d’un modèle d’aménagement forestier durable qui concilie les valeurs économiques, culturelles, sociales et environnementales pour les forêts privées de l’Est ontarien. Pour voir la suite de cet article, cliquez sur le titre.
La production et la vente de granules de bois représentent bel et bien un potentiel économique pour les propriétaires de boisé de l’Est ontarien.
Pour ceux qui ne le sauraient pas déjà, les granules de bois consistent en bois densifié dont la capacité calorifique est élevée, généralement plus élevée que celle du bois de chauffage ordinaire car ils sont plus denses et plus secs. Ils représentent une source d’énergie verte, puisqu’ils remplacent les combustibles fossiles par une biomasse qui se régénère continuellement.
On peut commencer par en fabriquer pour sa consommation personnelle, à partir, par exemple, de copeaux ou de chutes de bois récupérés dans un atelier, ou même de sciure produite par une scierie mobile. C’est le cas le plus simple et le moins dispendieux, et c’est précisément ce que fait François Delorme, de Plantagenet, qui était le conférencier invité de Boisés Est lors de l’atelier tenu le 20 août dernier à Dunvegan.
M. Delorme travaille depuis quelque temps déjà à la mise au point de sa production de granules en collaboration avec un promoteur québécois qui utilise une technologie d’origine française. « Les Européens sont très en avancent sur nous, assure-t-il. Les Américains aussi. Mais je crois que nous allons rapidement combler notre retard. » Dans sa présentation, il a décrit le processus de fabrication et les machines utilisées, insistant sur le fait qu’il existe une bonne flexibilité sur le niveau d’investissement nécessaire selon les besoins (consommation personnelle ou vente) et selon la matière première disponible.
En investissant un peu plus, on peut s’équiper pour produire assez de granules pour chauffer un atelier, la maison et celles des voisins. « Jusqu’ici, j’ai un marché immédiat pour tous les granules que je suis capable de produire avec ma machine », affirme M. Delorme. Et puis, si l’on veut vraiment voir grand, on peut s’allier à d’autres producteurs pour alimenter une école, un hôpital ou un quartier résidentiel. Il est alors possible rêver à la création d’un marché pour les bois provenant de coupes d’éclaircie ou autres résidus actuellement invendables. D’ailleurs, ce n’est pas tout à fait un rêve, puisque cela se fait déjà dans d’autres régions.
Stéphane Proulx, le deuxième conférencier de l’atelier de Boisés Est, est spécialiste des poêles et chaudières conçues spécialement pour les granules de bois. Il a expliqué que les granules employés dans un bon appareil de combustion sont moins coûteux que le mazout ou le propane, et plus propres que le bois ordinaire : pas de poussière, moins de cendres, pas de suie, pas de fumée et chargements moins fréquents. L’équipement qu’il vend à Gatineau respecte la norme de l’Environment Protection Agency (EPA), ce qui garantit une combustion complète des granules, donc un rendement calorifique maximum et un impact minimum sur l’environnement.
« Les granules de bois offrent un autre avantage non négligeable », rappelait M. Proulx. « Ils échappent à la plupart des restrictions sur le transport ou l’utilisation du bois de chauffage comme il en existe à Ottawa (à cause de l’agrile du frêne) ou à Montréal (pour protéger la qualité de l’air) ».
L’atelier de Boisés Est sur les granules de bois avait lieu dans le cadre de la Foire du bois et encan de Glengarry, organisé en partenariat avec le groupe S.D.&G. Certified Forest Owners et le Glengarry Pioneer Museum, hôte de la foire à Dunvegan. François Delorme a profité de la foire pour faire une démonstration de son équipement de granulation, alors que Stéphane Proulx était au nombre des exposants avec ses poêles à haute efficacité. Cette troisième édition de la foire de Glengarry a attiré plus de 1200 visiteurs.
La production et la vente de granules de bois représentent bel et bien un potentiel économique pour les propriétaires de boisé de l’Est ontarien. Voyez l’article résumé qui a été écrit par Jean-Claude Havard, à la suite de cet atelier tenu a la Foire du bois de Dunvegan. Cliquez sur le titre.