27 novembre 2016 – Les organisateurs de la Foire du bois de Glengarry ont conclu qu’il ne sera pas possible d’offrir une 9 e édition. Tant du côté de Boisés Est que de celui du Glengarry Pioneer Museum, on regrette que l’aventure se termine après tant de belles saisons mais il faut se rendre à l’évidence : la relève des bénévoles au comité organisateur n’est pas au rendez-vous. Les organisateurs remercient tous ceux qui, depuis 2008, ont fait le succès de la foire : visiteurs, artisans, exposants, démonstrateurs, artistes et, bien sûr, bénévoles.
Nous avons eu plaisir à organiser cette foire qui met en valeur le bois, les arbres et les forêts. La direction de Boisés Est étudie maintenant la possibilité de présenter une nouvelle version de la foire du bois, à commencer par l’encan de bois et produits de la forêt, avec de nouveaux partenaires. Nous vous tiendrons au courant. Les suggestions sont les bienvenues.
21 novembre 2016 – Connaître une personne par son nom et son prénom, c’est la première marque d’amitié et de respect qu’on peut leur marquer. Il y a les personnes qui nous sont assez proches pour qu’on se rappelle leur nom, et il y a les autres (voisins, collègues, etc.) qu’on ne perçoit qu’en groupe sans prêter un intérêt particulier à leur identité propre.
C’est un peu la même chose dans nos rapports avec les arbres. Quand on parle de branchages, de sapinages ou autres expressions vagues du même genre, on communique indirectement l’impression de ne pas différencier les éléments essentiels de la forêt. Si la forêt me tient à cœur, je veux connaître personnellement les individus qui la composent. C’est le premier pas vers la connaissance de la vie forestière, et la reconnaissance de leur importance.
Boisés Est offre presque chaque année un atelier sur les techniques de reconnaissance des arbres, soit l’été, avec les feuilles, soit l’hiver, avec les bourgeons. Du reste, été ou hiver, on fait appel à toutes sortes de critères pour identifier un arbre : stature, écorce, disposition des rameaux, type de sol, végétation avoisinante, etc.
Pour mettre un nom sur la plupart des arbres de nos boisés, il suffit d’apprendre quelques règles de base, de se munir d’un bon guide de référence et de mettre en pratique ses connaissances aussi souvent que possible. Pour se faciliter la vie, on peut participer à un atelier de Boisés Est. C’était le message de nos conférenciers, Jeanne Drouin et Pierre Soucy, de Plantagenet, deux parfaits exemples d’autodidactes déterminés et patients, qui savent apprendre et partager leur savoir.
À partir des connaissances de base acquises en matinée, les participants ont profité de conditions exceptionnelles pour cette mi-novembre pour explorer le boisé de l’École secondaire de Plantagenet, un boisé ancien et d’une biodiversité particulièrement riche. Si le bouleau blanc adulte ne posait pas de problème spécial, il était parfois difficile d’identifier les jeunes pousses. Et comment distinguer l’érable rouge de l’érable à sucre ou de l’érable de Pennsylvanie? Il faut souvent se référer au guide pour retrouver les différences entre les bourgeons. Et quand on tombe sur un ostryer, le fameux bois de fer, on tombe parfois sur un os! C’est dur!
Après cette belle initiation en groupe commence le vrai travail, celui de défricher. Pas de défricher la forêt, bien sûr, mais de défricher le code de la vie forestière. Aller en forêt faire la connaissance des arbres qui la peuplent et assurent la vie de la faune et de la flore, la nôtre aussi.
En plus d’être un pas dans le respect de notre environnement, la reconnaissance des arbres représente aussi un outil essentiel dans une gestion durable de la forêt, et dans sa protection à long terme. Connaître les arbres par leur nom et reconnaître leurs particularités représentent peut-être le premier pas dans la valorisation de nos forêts face à ceux qui n’y voient que des branchages à défricher.
Boisés Est remercie la direction de l’École secondaire catholique de Plantagenet et le Conseil scolaire de district catholique de l’Est de l’Ontario (CSDCEO), ainsi que le Canton d’Alfred-Plantagenet, de leur appui.
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15 novembre 2016 – L’atelier prévu pour le 7 décembre sur les Plans d’intendance, rabais de taxes et certification est remis au mercredi 4 janvier 2017. Grâce à ce changement de date, vous pourrez rencontrer Caroline Goulet, à qui Mario Bourdon confie en bonne partie la préparation des plans d’intendance. Caroline étudie actuellement au Nouveau-Brunswick pour devenir ingénieure forestière.
24 octobre 2016 – Ou bien les bénévoles qui ont mis en place le mycélium de pleurotes bleus dans le boisé des Havard le 17 septembre ont suivi à la lettre les instructions de Geoffroy Renaud, le maître champignoneur, ou bien leur enthousiasme a su parler aux champignons. Une chose est certaine : la récolte est là, fraîche et appétissante. Elle ajoute une saveur toute particulière aux couleurs et aux odeurs de ce magnifique automne.
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19 octobre 2016 – Chaque matin depuis quatre jours, Lucie Séguin constate avec émerveillement que ses pleurotes de l’orme ont encore grandi, et maintenant elle a hâte de les manger. Si tous les participants à l’atelier du 17 septembre ont eu le même succès, il va y avoir un bel avenir pour les champignons forestiers dans l’est de l’Ontario.
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15 octobre 2016 – Atelier sur la coupe d’éclaircie dans un boisé mixte de feuillus nobles
Un boisé qui bénéficie d’éclaircies à intervalles réguliers, une quinzaine d’années en général, est plus vigoureux, plus durable et moins sujet aux maladies, surtout si l’éclaircie a pour effet de renforcer la biodiversité. Les éclaircies reflètent les priorités du propriétaire, qui peut viser la production de bois, la protection de la faune, la production d’eau d’érable, la diversification des essences ou tout autre objectif, ou, de préférence, une combinaison des ces objectifs comme c’est le cas pour de nombreux membres de Boisés Est.
Dans tous les cas, l’éclaircie du boisé doit respecter des normes bien précises que les techniciens et ingénieurs forestiers ont appris à connaître. C’est le cas de Manon Besner, notre guide pour cet atelier. Manon a reçu sa formation de technicienne forestière à La Cité, et elle travaille à la Forêt Larose depuis une quinzaine d’années. Avec elle, nous avons exploré un secteur riche en feuillus nobles (érables, frênes, etc., sans oublier de magnifiques pins blancs), qu’elle vient de marteler (marquer) en vue d’une coupe d’éclaircie. Au détour des sentiers, Manon nous a expliqué les raisons de ses décisions en rapport avec les normes de marquage. Le plus souvent, il s’agit de favoriser les arbres qui offrent le meilleur potentiel à moyen et long terme, et d’éliminer ceux qui nuisent à leur croissance tout en assurant un couvert forestier suffisant pour décourager les essences envahissantes comme le nerprun. Dans le cas du frêne, on coupe tout vu que l’agrile du frêne a commencé à décimer cette essence, qui, pour le moment du moins, n’a plus aucun avenir.
La Forêt Larose, qui respecte les normes de la certification du Forest Stewardship Council (FSC), constitue un bel exemple de forêt gérée pour la durabilité. Les Comtés Unis de Prescott et Russell (CUPR), qui la gèrent pour la communauté, veillent à ce qu’elle offre des services variés à toute une gamme d’utilisateurs : marcheurs, botanistes, skieurs, chasseurs, mycologues, photographes, écoliers, adeptes de la motoneige ou du quatre-roues, chercheurs, observateurs de la faune, cyclistes et bien d’autres. Manon Besner et ses collègues s’assurent que tous ces utilisateurs profitent de la forêt dans le respect des autres et de la nature, conformément aux normes FSC.
Et ce n’est pas tout! Plantée à partir du début du 20e siècle pour corriger les effets catastrophiques pour la communauté du déboisement massif au 19e siècle, la Forêt Larose est devenue, non seulement une source unique de biodiversité mais une source de bois (sciage, chauffage, poteaux, etc.), qui représente un revenu substantiel dont nous bénéficions tous indirectement.
Les propriétaires de boisé privé tels que les membres de Boisés Est vivent dans un cadre bien différent de celui de la Forêt Larose mais il ne fait aucun doute que le mode de gestion durable adopté par les CUPR constitue un excellent modèle que nous pouvons adapter à notre propre réalité. Certains de nos membres ont pris l’initiative hardie de se soumettre à la certification FSC. Quant aux autres, on peut assurer qu’ils gèrent leur boisé dans le même esprit de responsabilité et de respect. La présentation de Manon nous a donné les grandes lignes, et nous savons maintenant où trouver les réponses à nos questions en matière d’éclaircie du boisé.
Boisés Est félicite les CUPR de ce beau travail, et les remercie de leur appui.
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Ressources :
12 octobre 2016 – Atelier sur l’utilisation des cartes aériennes pour mieux gérer le boisé
Google Earth, ArcGIS, Prescott-Russell à la carte, GéoOttawa. Ça vous dit quelque chose? Pour les 15 propriétaires de boisé présents à l’atelier du 12 octobre, c’est déjà plus clair. Ils ont maintenant une bien meilleure idée de ce que ces différents logiciels peuvent leur apporter pour étudier leur terre, la délimiter, tracer des chemins ou même déterminer le type de terrain, une information utile pour le choix d’arbres à planter. Les plus curieux sauront même trouver des détails historiques sur leur boisé : emplacement de bâtiments ou de cultures, terres humides, etc. De l’avis unanime de nos trois conférenciers, le logiciel À la carte s’avère être le meilleur et le plus complet pour les résidents de Prescott et Russell, mais GéoOttawa demeure un excellent outil pour ceux d’Ottawa et régions limitrophes. Pour les autres, ArcGIS et Google Earth répondront à la majorité de leurs besoins. Du reste, certains de nos experts préfèrent utiliser deux ou trois logiciels à la fois pour profiter de leurs caractéristiques uniques. Si l’aventure vous tente, vous trouverez À la carte à https://alacarte.prescott-russell.on.ca/Html5Viewer_fr/Index.html?Viewer=Public, GéoOttawa à http://maps.ottawa.ca/geoottawa/, ArcGIS à http://www.arcgis.com/home/index.html, et Google Earth à https://www.google.ca/intl/fr/earth/.
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17 septembre 2016 – Atelier sur la culture artisanale de champignons dans le boisé
Difficile de prévoir si cet atelier aura suscité des vocations chez certains membres de Boisés Est mais toutes les conditions y ont été favorables… même la météo! Il ne fait aucun doute en tout cas que l’enthousiasme de Geoffroy Renaud, notre conférencier, s’est communiqué aux 50 participants, qui ont pris bien des notes lors de la présentation théorique, et posé bien des questions. Lors de la pause, ils ont dégusté une tartinade aux shiitakes préparée par Leila Havard. Et le dîner, préparé par Geneviève Atwood (traiteur Les Saisons) semble avoir conquis tous les palais; il comptait, lui aussi, des champignons. La démonstration de l’après-midi a eu lieu sous les averses mais il en aurait fallu bien davantage pour rafraîchir l’ardeur des planteurs de champignons, comme en témoignent les photos. Installation de mycélium sur billots ou en talles sur le sol, tout y était. « La pluie ne peut que faciliter la croissance des champignons », a déclaré l’optimiste Geoffroy. Reste à attendre les résultats! Pour les nombreux participants qui ont acheté des paquets de mycélium commence le défi de vérifier s’ils ont bien retenu la leçon. Ils ont tout l’hiver pour se demander s’ils pourront déguster des champignons cultivés dans leur boisé l’an prochain, et, qui sait, se lancer dans la production artisanale.
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Le Glengarry Trappers Council offre à tous une journée interactive sur le piégeage des animaux à fourrure en Ontario. En plus de l’assemblée annuelle, le programme de la journée comprend de l’information sur le piégeage. Vous verrez les différentes techniques utilisées, la manutention, la préparation et les utilisations diverses des fourrures récoltées ainsi que l’importance de la gestion faunique. De plus, vous trouverez sur le site plusieurs organismes, vendeurs et démonstrateurs pour répondre à vos questions.
Cette activité familiale ouverte au grand public aura lieu au centre communautaire de Limoges le 30 avril prochain de 8h30 à 16h30. Pour toute question, téléphoner à Daniel Blondin au 613-551-4702.
Ce samedi 23 avril, Boisés Est fêtera le Jour de la Terre à Cornwall en collaboration avec l’Office de protection de la nature de la région Raisin, l’un de nos partenaires. Rendez vous à la zone de conservation de la nature Gray’s Creek et passez nous voir au kiosque. Profitez de la distribution gratuite d’arbres. Voir l’affiche sur l’activité à Gray’s Creek.
Pour vous y rendre, suivez la route 138 vers Cornwall jusqu’à l’intersection South Branch Rd./Cornwall Centre Rd. Prenez à gauche sur South Branch Rd. et continuez jusqu’à Boundary Rd. Tournez vers le sud sur 4,8 km pour atteindre la Zone de conservation Gray’s Creek.
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